mos
Exposition passée

Architecture effects

05.12.2018 - 28.04.2019

Comment l’architecture peut-elle transcender la simple construction ? Cette question, presque une énigme, est aussi ancienne que la propre architecture. Tandis que l’histoire du discours architectural s’est toujours attachée à répondre à cette question, une formule revient inlassablement : l’architecture a ses effets. Mais loin de toucher seulement ce qui existe, elle produit du nouveau, du moins en théorie, même si les exemples pratiques sont rares. Lorsqu’un bâtiment a des effets réels, en honorant l’éternelle promesse de l’architecture, il change le cours de l’histoire.

C’est le cas du Musée Guggenheim Bilbao construit en 1997. La transformation de la ville en raison du tourisme mondial, ainsi que la redéfinition du rôle du musée en tant qu’icône du changement social et culturel, a engendré le dénommé « effet Bilbao ». Pionnier dans l’utilisation de la technologie numérique dans la conception, la construction et la diffusion d’images, le bâtiment érigé par Frank Gehry établit un nouveau modèle quant aux effets de l’architecture en utilisant les mêmes outils qui allaient bouleverser nos vies dans les années suivantes.


Architecture Effects est une exposition sur l’architecture, l’art et la création de narrations consacrée à la magie quotidienne qui fait partie de nos attentes deux décennies plus tard. Cette exposition explore les effets qui imprègnent le quotidien, à partir du substrat logistique et matériel de notre monde jusqu’à englober des questions liées à l’identité, à la conscience et au rituel.

Trois territoires reliés entre eux constituent l’exposition : Airlock, Jardin et une dimension numérique baptisée Bulle, disponible pour le visiteur à travers une application gratuite. L’expérience que propose cette exposition est conçue comme un va-et-vient incessant entre la spéculation historique et la conjecture futuriste, en permettant aux visiteurs de se sentir hyper connectés dans l’espace et le temps par le biais du corps et de l’esprit. Ainsi, à partir des œuvres et des objets présentés, elle fournit un cadre destiné à stimuler aussi bien la réflexion du spectateur que son interaction avec les pièces.

MOS 

Une tente sans signal (A Tent without a Signal), 2018
Tissu et structure métallique
Dimensions variables
Courtoisie de MOS Architects, New York, avec la collaboration Technologique de Stoll

L’exposition

Bilbao, circa 1997

Mikel Eskauriaza
Bilbao, circa 1997, 2018
Projection de diapositives
Dimensions variables
Courtoisie de l’artiste
© Mikel Eskauriaza

Gaines perdues (H)

Nina Canell
Gaines perdues (H) (détail) [Shedding Sheaths (H)] (Detail), 2015
Gaine extérieure de câbles à fibre optique et béton Dimensions variables
Courtoisie de l’artiste ; Galerie Barbara Wien ; Berlin; Daniel Marzona, Berlin; Mendes Wood DM, São Paulo
© Nina Canell, VEGAP, Bilbao, 2018.
Photo : Robin Watkins

la Bulle

La Bulle

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