Ce qui nous unit

Qu'avons-nous en commun ? Qu'est-ce qui nous différencie ou rend chaque personne unique ? Comment créer des liens entre nous ? Ce sont quelques-unes des questions débattues par les élèves du Collège Katalin Erauso dans le cadre de ce programme visant à renforcer le sentiment d'appartenance au groupe et permettant à chaque participant de trouver sa place au sein du collectif.

Ils ont dans un premier temps dressé la liste des villes où ils ont vécu, des couleurs qu'ils aiment... Puis, en binôme, ils ont cherché les éléments communs à leurs listes. Ils ont alors dessiné des cercles de couleur, qui parfois se croisaient, lorsqu'il y avait des concordances, créant ainsi des intersections. Ils ont ainsi travaillé sur des concepts mathématiques, mais ils ont surtout créé des liens, en se concentrant sur ce qui était propre aux éléments communs et aux éléments propres à chacun. Cette activité leur a permis de mieux se connaître et de faire valoir leur singularité au sein du groupe.

Ils ont ensuite mis en scène une animation artistique impliquant un contact physique. Chaque espace de rencontre - comme le point de rencontre de deux bras - a été identifié par une couleur. Ensuite, ils ont aussi signalé les rapports entre les choses - par exemple, la surface du crayon en contact avec la table - en testant différentes configurations d'objets présents dans l'école.

Les élèves ont dessiné les contours de leurs mains au cours de différents exercices visant à les mettre en rapport avec leur corps et à les amener à faire des expériences à partir de la représentation de leur corps. Puis, en assemblant les dessins des différentes parties du corps, ils ont formé un être hybride, un portrait collectif issu de la somme de toutes les parties. Ils ont également utilisé leurs mains pour mesurer les choses et les lieux, associant les corps et les espaces : la surface d'un carreau au sol, la surface d'une chaise, d'une table, d'un escalier, etc. Enfin, chaque élève a dessiné le contour de son corps, le visage étant découpé en forme d'ovale, chacun pouvait positionner son visage sur le corps d'un autre, créant ainsi des êtres hybrides. A travers ces activités, ils ont pris conscience de leur corps et de l'espace grâce à des techniques artistiques comme le jeu ou l'art de la performance.