Nus et Canéphores
En 1922, Braque surprend ses contemporains au Salon d’Automne avec ses Canéphores. Ces figures féminines, dont la thématique nous renvoie à l’Antiquité Classique, sont proches des Nymphes de la fontaine des Innocents de Jean Goujon, emblématiques du classicisme français. Par leurs proportions et leurs couleurs anti-académiques, les figures de Braque s’inscrivent encore dans la continuité du dernier cubisme et incarnent aussi la complexité du “retour à l’ordre” et au figuratif effectué par Braque, épris de Corot et de Chardin, dans les années vingt.