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Origine et avenir

Galerie 203

ESPACE CINÉMA

Dans cet espace sont projetés en boucle deux courts métrages réalisés par de jeunes cinéastes.

La culture mondiale est très présente en Afrique. Les vidéos d’étoiles du pop, comme Beyoncé ou Katy Perry, reçoivent sur YouTube les mêmes clics ici que partout ailleurs dans le monde. Mais en même temps, la culture africaine reste profondément ancrée dans l’histoire du continent et une grande partie de son secteur créatif actuel cherche à refléter ces racines, notamment en réaction à la globalisation. Le site web de l’artiste musicale franco-congolaise Taali M par exemple, doit être compris, selon le directeur artistique Pierre-Christophe Gam, comme une invitation à entrer dans un ancien royaume africain.

La longue histoire de la colonisation joue ici un rôle majeur, et dans cette histoire un type de tissu qui, par erreur, se convertit en symbole de la tradition africaine (occidentale) : le tissu africain dénommé ankara. Au milieu du XIXe siècle, plusieurs compagnies anglaises et hollandaises – dont Vlisco, qui devint rapidement leader sur le marché et continue de l’être – commencèrent à fabriquer industriellement les batiks indonésiens. La façon dont ils arrivèrent en Afrique fait l’objet d’un débat mais ces tissus imprimés et colorés devinrent si populaires sur ce continent qu’ils n’atteignirent jamais le marché hollandais auquel ils étaient destinés. Actuellement, de nombreux designers et artistes utilisent ces imprimés dans leurs créations, alors que parallèlement, de plus en plus de voix critiquent l’adoption de ce produit, évocateur de l’époque coloniale.