Projet : Langage et identité

Ángeles Custodios

24 élèves de sixième année du Centre Ángeles Custodios, Bilbao

Professeur : Esther Vilarino

Artiste : Jorge Rubio

Langue : basque

Afin d’explorer la relation entre la langue et l’identité et de percevoir la diversité linguistique comme une opportunité et une richesse, une série d’actions artistiques qui impliquaient également de renforcer la capacité critique des élèves ont été définies.

Influencés par la proposition sociale d’Euskaraldia, qui invitait à parler et à écouter en langue basque par l’utilisation de symboles tels que des bouches et des oreilles, les élèves ont réinterprété et reproduit en argile différents organes : des bouches, des nez et des oreilles. Les pièces en argile sont devenues des interventions sur le paysage, en s’intégrant dans les murs et les arbres autour de l’école, à la grande surprise des passants.

Il a également été suggéré d’analyser la capacité du visage à exprimer des émotions telles que la tristesse, la colère, la douleur, la joie, la peur... Inspirés par les anciennes tribus et civilisations qui ornaient leur corps de pigments et d’éléments de la nature, les élèves ont peint et pris en photo leurs visages en mimant différentes expressions.

Ils ont également créé des boucliers symboliques pour défendre les langues minoritaires, menacées de disparition face à la suprématie des langues les plus parlées. Face au défi de représenter des êtres imaginaires de différentes cultures, la classe a fabriqué une grande poupée en tissu et carton, une figure décontextualisée sortie de son univers magique et amenée dans le quotidien.

#AutreManièreDeVoir #LanguesMinoritaires #Identité #Fantaisie

« J’espère que cette année les élèves du Centre Ángeles Custodios de Bilbao ont trouvé parmi les nombreuses activités réalisées un espace, un moment, pour se sentir libres, pour laisser libre cours aux pensées qui auparavant n’existaient pas, et pour former de nouvelles images qu’ils associeront à l’avenir à cette sensation pour la faire revivre ».—Jorge Rubio, artiste

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