Helen Frankenthaler
Frankenthaler, Helen
New York, 1928 | Darien, Connecticut, États-Unis, 2011

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Helen Frankenthaler est née à New York, c’est la benjamine des trois filles de Martha et Alfred Frankenthaler.
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La Dalton School, où elle apprend la peinture au côté du célèbre artiste mexicain Rufino Tamayo, lui décerne son diplôme de fin d’études.
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Elle s’inscrit au Bennington College dans le Vermont et suit les cours de peinture de Paul Feeley.
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Elle voyage pour la première fois en Europe.
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Diplômée, elle retourne à New York, où elle a son propre atelier. Elle suit des cours de troisième cycle à l’école des beaux-arts de l’université de Columbia, et notamment une série de cours dispensés par l’historien de l’art américain Meyer Shapiro.
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Elle a une relation avec le critique d’art Clement Greenberg, qui lui présente d’autres artistes de l’école de New York, dont Elaine et Willem de Kooning, Lee Krasner, Barnett Newman, Jackson Pollock et David Smith.
Adolph Gottlieb sélectionne les œuvres de Frankenthaler pour l’exposition collective de la Kootz Gallery intitulée Fifteen Unknowns.
L’exposition Jackson Pollock à la Betty Parsons Gallery de New York sera déterminante pour le futur travail artistique de Frankenthaler.
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Frankenthaler est la plus jeune des artistes participant à la 9th Street Exhibition of Paintings and Sculpture à New York. Elle se rend dans la maison et l’atelier de David Smith à Bolton Landing, New York, et achète la sculpture de Smith Portrait du fauconnier (Portrait of the Eagle’s Keeper 1948-49). Sa première exposition monographique a lieu à la galerie Tibor de Nagy, à New York.
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En octobre, elle peint Montagnes et mer (Mountains and Sea, 1952), le premier tableau dans lequel elle utilise la technique dite tremper et tacher à même la toile.
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La seconde exposition solo de Frankenthaler inclut Montagnes et mer, que Greenberg montre aux peintres Morris Louis et Kenneth Noland. À partir de ce moment, tous deux commencent à expérimenter la technique de la peinture par trempage et taches. Frankenthaler passe l’été à voyager en Espagne et dans le sud de la France.
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Au cours de l’été, Frankenthaler et Greenberg se rendent à Madrid, puis en Italie. À Venise, ils rendent visite à Peggy Guggenheim et assistent à la 27e Biennale, où Smith est l’un des artistes qui représentent les États-Unis.
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L’œuvre de Frankenthaler intitulée Portes de Troie (Trojan Gates, 1955) est achetée par le Musée d’art moderne de New York.
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En décembre, les œuvres d’Helen Frankenthaler sont exposées à la galerie Leo Castelli. Elle assiste au vernissage en compagnie de Motherwell.
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Frankenthaler et Motherwell se marient le 6 avril et passent leur lune de miel en Espagne et en France. Ils louent une villa à Saint-Jean-de-Luz et y installent des ateliers de peinture indépendants.
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Elle enseigne les beaux-arts au Hunter College (CUNY), à New York, où elle restera jusqu’en 1961. Elle commence à exposer à la galerie André Emmerich. Frankenthaler et Motherwell louent une maison d’été à Falmouth, dans le Massachusetts. Smith et Mark Rothko comptent parmi leurs invités.
Anthony Caro se rend pour la première fois aux États-Unis et rencontre Helen Frankenthaler, Motherwell et Smith.
Elle participe à la 5e biennale de São Paulo et à la documenta II de Kassel et reçoit le premier prix de peinture de la première Biennale de Paris.
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Frankenthaler organise sa première rétrospective, sous la direction du poète Frank O’Hara, au Musée juif.
Durant l’été, Frankenthaler et Motherwell se rendent à Paris, puis à Alassio, en Italie, où ils aménagent leurs ateliers.
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Création de gravures chez Universal Limited Art Editions (ULAE) à Long Island, New York. Frankenthaler et Motherwell passent l’été à Provincetown, dans le Massachusetts, et y installent leurs ateliers. Au cours des années 1960, Helen passe la plupart de ses étés à Provincetown. Elle participe à l’exposition collective American Abstract Expressionists and Imagists au Solomon R. Guggenheim Museum, New York.
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Ses premières expériences avec la peinture acrylique débutent. La Galleria dell’Ariete de Milan présente la première exposition monographique de Frankenthaler en Italie.
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Elle se rend à la première exposition personnelle d’Anne Truitt à la galerie André Emmerich. Peu de temps après, les deux femmes entament une correspondance prolifique qui durera plusieurs dizaines d’années.
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Frankenthaler fait partie de l’exposition collective organisée par Greenberg Post-Painterly Abstraction, qui a lieu en avril au Los Angeles County Museum of Art.
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Elle enseigne l’art au College of Fine Arts de l’université de Pennsylvanie. En mai, Smith meurt au volant de sa voiture. Helen Frankenthaler écrit : « Nous ne nous remettrons jamais du choc de l’avoir perdu. Il nous manque cruellement. »
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Elle commence à enseigner à l’école d’art et d’architecture de Yale, à l’université de Yale, à New Haven. Frankenthaler, Ellsworth Kelly, Roy Lichtenstein et Jules Olitski sont sélectionnés pour le pavillon américain de la XXXIIIe Biennale de Venise. Caro est l’un des cinq artistes présentés au Pavillon britannique.
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Une rétrospective des peintures de Frankenthaler s’ouvre au Whitney Museum of American Art, à New York, cette exposition est ensuite présentée à la Whitechapel Gallery, à Londres, à l’Orangerie Herrenhausen, à Hanovre, et à la Kongresshalle, à Berlin.
Frankenthaler est l’unique femme à faire partie de l’exposition New York Painting and Sculpture : 1940-1970 au Metropolitan Museum of Art de New York.
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Elle déménage et installe son atelier à East 83rd Street, à New York.
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Frankenthaler et Motherwell divorcent au cours de l’été. Elle continue à vivre dans la maison de East 83rd Street.
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Publication de la première monographie sur la peinture de Helen Frankenthaler, écrite par Barbara Rose. Elle réalise dix sculptures dans l’atelier de Caro, en utilisant certains des matériaux que Caro avait acquis dans l’atelier de Smith à Bolton Landing.
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Après un séminaire au Whitney Museum of American Art de New York, elle se rend à Rome pour travailler dans un atelier de gravure. À l’ULAE, elle réalise sa première gravure sur bois, intitulée À l’Est et au-delà (East and Beyond). Elle réalise également une commande pour une peinture murale en céramique qui sera installée en 1974 à l’hôpital North Central Bronx à New York.
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Elle a été nommée membre de l’Académie américaine des arts et des lettres, et a reçu le prix Creative Artist Laureate Award de l’American Jewish Congress.
Elle séjourne en été à Ocean Drive West, Shippan Point, Stamford, Connecticut, surplombant le Long Island Sound. Elle y installe son atelier.
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L’exposition Helen Frankenthaler : Tiles, qui présente des carreaux de céramique créés par l’artiste chez Bennington Potters en 1973, ouvre ses portes au Solomon R. Guggenheim Museum, à New York.
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La réalisatrice américaine Perry Miller Adato consacre à l’artiste son documentaire Frankenthaler : Toward a New Climate. Après l’été passé à Shippan Point, Stamford, Connecticut, Frankenthaler achète une maison et y installe son deuxième espace de travail. Sa vie se partage entre New York et Shippan Point.
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Elle participe à l’exposition collective The New York School : Four Decades au Solomon R. Guggenheim Museum, à New York.
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Elle a conçu les décors et les costumes du ballet Number Three de Michael Corder.
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Nommée au National Council on the Arts du National Endowment for the Arts. Frankenthaler : Works on Paper 1949-1984 est inaugurée au Solomon R. Guggenheim Museum et elle part ensuite en tournée aux États-Unis et au Canada. Le Royal Ballet crée Number Three au Royal Opera House de Londres.
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La ville de New York lui décerne le prix Arts and Culture Honors Award du maire de la ville. Elle enseigne à l’Institut des beaux-arts de Santa Fe, au Nouveau-Mexique.
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À Barcelone, elle travaille dans l’atelier de gravure des Éditions Polígrafa, où elle réalise une série de monotypes.
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Finalisation avec Tyler Graphics Ltd. De l’œuvre Porte d’entrée (Gateway), un paravent composé de trois panneaux à armature de bronze coulés à Tallix Foundry à Beacon, New York.
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L’exposition Helen Frankenthaler : A Paintings Retrospective ouvre ses portes au Museum of Modern Art, à New York, et fait escale au Los Angeles County Museum of Art, au Detroit Institute of Arts et au Modern Art Museum of Fort Worth, au Texas. Publication de la monographie Frankenthaler, écrite par John Elderfield.
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Elle intègre une résidence d’été d’artiste à l’Institut des beaux-arts de Santa Fe, au Nouveau-Mexique. Ella est nommée vice-chancelière de l’Académie américaine des arts et des lettres.
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Après 21 ans, elle ferme son studio new-yorkais pour en ouvrir un nouveau à Saddle Rock Road, Shippan Point, qui devient son principal espace de création artistique. Pour la troisième année, elle enseigne pendant l’été à l’Institut des beaux-arts de Santa Fe.
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Elle est nommée au comité consultatif du conseil d’administration de l’Institut des beaux-arts de Santa Fe, au Nouveau-Mexique. Première exposition chez Knoedler & Company, à New York. En juillet, elle rencontre l’homme d’affaires Stephen M. DuBrul.
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Une rétrospective des gravures de Frankenthaler ouvre ses portes à la National Gallery of Art à Washington, D.C., et parcourt les États-Unis et le Japon.
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La College Art Association of New York lui décerne le Distinguished Artist Award for Lifetime Achievement (prix de l’artiste émérite pour l’ensemble de sa carrière). Mariage avec DuBrul.
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L’œuvre de Frankenthaler fait partie d’une exposition collective intitulée Abstraction in the Twentieth Century : Total Risk, Freedom, Discipline au musée Solomon R. Guggenheim de New York. Pegram Harrison publie Frankenthaler : A Catalogue Raisonné, Prints 1961-1994.
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Elle quitte sa maison et son atelier de Shippan Point pour s’installer à Darien, dans le Connecticut.
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L’exposition After Mountains and Sea : Frankenthaler 1956-1959 est inaugurée au Solomon R. Guggenheim Museum de New York. Elle est ensuite présentée au musée Guggenheim de Bilbao et au Deutsche Guggenheim de Berlin. Frankenthaler et DuBrul quittent leur maison de la 94e rue Est et déménagent à Darien, dans le Connecticut, pour y vivre et y travailler.
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On lui décerne la médaille nationale américaine des beaux-arts. Elle est nommée membre honoraire de l’Académie royale écossaise d’Édimbourg et académicienne de la National Academy of Design.
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Elle reçoit la médaille Skowhegan pour la peinture. Elle expose ses peintures sur papier au Museum of Contemporary Art, North Miami, Floride, qui sont ensuite présentées à la Royal Scottish Academy, Édimbourg. Elle participe à l’exposition Four Originals : Cassatt, O’Keeffe, Nevelson, Frankenthaler au Nassau County Museum of Art, Roslyn Harbor, New York.
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À l’occasion de son 40e anniversaire, la New York Studio School of Drawing, Painting, and Sculpture rend hommage à Frankenthaler.
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Elle se voit décerner la médaille d’or d’honneur par l’Académie des beaux-arts de Pennsylvanie, à Philadelphie, à l’occasion de son bicentenaire. Elle est admise au Connecticut Women’s Hall of Fame et participe à l’exposition The Shape of Color : Excursions in Color Field Art, 1950-2005 à la Galerie d’art de l’Ontario à Toronto, au Canada.
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Prix d’art Nelson A. Rockefeller octroyé pour la première fois par le Purchase College de l’université de New York.
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Elle est nommée académicienne honoraire de la Royal Academy of Arts de Londres. Frankenthaler meurt dans sa maison de Darien à l’âge de 83 ans.