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Expositions | Musée Guggenheim Bilbao

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June Crespo. Vasculaire

INTRODUCTION À L'EXPOSITION

Guide-audio

June Crespo

La pratique sculpturale de June Crespo (Pampelune, 1982) se situe volontairement au carrefour de multiples voies et d’axes de recherche contemporains. Elle instaure, d’une part, un dialogue transformateur avec les concepts qui ont marqué l’art basque des dernières décennies, des « paires mobiles » comme l’abstraction et le geste, le tragique et l’opaque, la légèreté et l’étrangeté. D’autre part, elle aborde certaines problématiques dont l’urgence était absente des grands débats jusqu’à une date relativement récente, notamment ce qui a trait à la sensibilité féministe et à la prise de conscience du désastre engendré par le mode de vie moderne sur la nature, celle-ci étant pleinement soumise aux cycles de production et de reproduction industrielle et post-industrielle et aux abrasions de l’Anthropocène.
Le caractère vivant et actif de la matérialité a accompagné la pratique de Crespo de manière ininterrompue et est le socle du projet de l’exposition Vasculaire, qui est présenté au Musée Guggenheim Bilbao à la fois pour proposer une perspective sur le travail de l’artiste et pour l’inviter à explorer des dimensions jusqu’alors inédites dans sa pratique. Rassemblant et amalgamant des éléments très hétéroclites — moules créés à partir de plantes, vêtements ou morceaux de tissus usés, matériaux de construction, moulages en béton, revues… — pour former des assemblages drastiques et des altérations d’échelle, les sculptures de June Crespo soulignent le contraste qui s’installe entre le matériau ayant vécu et les éléments structurels qui délimitent et canalisent notre existence, qu’il s’agisse de tuyaux, de tôles, de moules ou de coffrages. Des tiges sont ensuite reliées à ces assemblages, ou des morceaux de textile ou de papier sont coincés dans leurs jonctions. On y trouve également la trace d’opérations techniques, d’érosions et d’accidents. Reliés par des ressorts ou simplement posés les uns sur les autres, ces éléments s’interrogent mutuellement, en permanence.
Outre une sélection d’oeuvres réalisées pendant les sept dernières années, l’exposition Vasculaire s’articule autour d’une nouvelle production, tout à fait extraordinaire, dans laquelle convergent des formes, des gestes et des questions récurrentes dans de nombreuses séries de Crespo. Par exemple, l’utilisation sculpturale ou même architecturale d’images photographiques, converties en grandes impressions au sol, ou bien l’utilisation comme supports d’outils utilisés dans les travaux industriels ou de construction — tels que des tables de travail, des échelles ou des plates-formes élévatrices — qui soutiennent un foisonnement de formes végétales, tubulaires et cylindriques dans l’espace. Vasculaire met en lumière la communication interne au sein de chaque oeuvre de June Crespo et suggère également des transmissions entre toutes les oeuvres incluses dans le projet. En effet, elles agissent comme des vases communicants et des réseaux capillaires tant au niveau des matériaux que des scarifications et des marques que l’artiste fait émerger à la surface de la sculpture.
Salle : 105 
Commissaire : Manuel Cirauqui
 
June Crespo 
Vasculaire 5 [Vascular (5)], 2024 
Tôle acier larmée courbée et tapis 
150 × 300 × 293 cm 
Courtoisie de l’artist 
© June Crespo, Bilbao, 2024 
Image: © FMGB Guggenheim Bilbao Museoa, Erika Barahona Ede

Biographie

Audiovisuel

vidéo d'exposition

Nous vous invitons à participer à une visite virtuelle de l’exposition JUNE CRESPO. VASCULAIRE. Cette promenade comprend toutes les œuvres et les textes d’explication présentés au sein de l’accrochage.

COMMENCEZ MAINTENANT

VISITE VIRTUELLE

La pratique sculpturale de June Crespo (Pampelune, 1982) se situe volontairement au carrefour de multiples voies et d’axes de recherche contemporains.

June Crespo. Vasculaire | Musée Guggenheim Bilbao

Metahaven : La Théorie du chaos

Audio-guide Metahaven

Conférence d'ouverture Metahaven

Derrière le nom de Metahaven se cache le duo d'artistes néerlandais Vinca Kruk et Daniel van der Velden, fondateurs en 2007 de ce collectif prestigieux basé à Amsterdam dont les œuvres dépassent les frontières de l'art, du cinéma et du design. Englobant une gamme très variée de médiums comprenant l'image en mouvement, la muséographie, le graphisme et le discours théorique, Metahaven exerce une influence sur la production de formes au sein de la culture critique contemporaine et de la culture post-numérique.
Parmi leurs plus récentes productions cinématographiques, Théorie du chaos (Chaos Theory, 2021) est un poème audiovisuel émouvant autour du dialogue et les évolutions de deux personnages : X (Valentina Di Mondo) et Y/Z (Georgina David/Luciede Bréchard), confrontées au monde contemporain et aux flux incessants d'événements interconnectés qui l'animent. S'éloignant du langage narratif classique et des logiques binaires des technologies de l'information, Théorie du chaos propose un récit non linéaire qui brouille les frontières entre la fiction et le réel, entre la réalité et les rêves partagés. Tourné dans la banlieue d'Amsterdam, le paysage réel du film fait ressortir les scènes oniriques et le caractère poétique et libre du scénario. De même, l'approche novatrice de l'installation de cette œuvre repousse les limites imposées par l'écran à l'aide d'une pièce textile qui se déploie dans la même la salle. Les textiles font écho aux objets et aux motifs qui composent l'histoire, renvoyant ainsi à des éléments d'information et à des vecteurs graphiques qui se fondent dans une texture épaisse qui rappelle, aussi par les couleurs, les revêtements utilisés généralement dans les transports en commun.
L'installation vidéo de Metahaven est ainsi étroitement corrélée à une multiplicité de broderies et d'objets présentés dans le hall de la salle et perçus comme autant de documents et photogrammes du projet filmique. Ainsi, la présentation de Théorie du chaos est assortie d'une sélection de pièces extraites des séries Flèches (Arrows, 2020) et Pousses (Blossoms, 2021), comprenant de nombreuses tapisseries de petit format et des broderies sur des sacs en plastique et des vestes de sport, ainsi que le triptyque vidéo et textile Vivre ensemble dans les histoires (Living Together in Stories, 2022). En juxtaposant des paysages oniriques, des abstractions graphiques et des symboles extraits du monde organique, ces artistes nous invitent à remettre en question nos certitudes et à imaginer un avenir empreint d'empathie, d'identités changeantes et d'interdépendance.
Salle :103 
Commissaire : Manuel Cirauqui
 
Metahaven 
La Théorie du chaos (Chaos Theory), 2021 
Film monocanal, 25 min (image du film) 
Courtoisie de l’artiste

Derrière le nom de Metahaven se cache le duo d'artistes néerlandais Vinca Kruk et Daniel van der Velden, fondateurs en 2007 de ce collectif prestigieux

Metahaven : La Théorie du chaos | Musée Guggenheim Bilbao

Giovanni Anselmo. Au-delà de l’horizon

Guide audio

Visite guidée

Direction (Direzione), 1967–68

Torsion (Torsione), 1968

Sans titre (Le coton mouillé est jeté sur le verre et y reste), 1968

Interférence dans la gravitation universelle, 1969–2016

Invisible (Invisibile), 1971

Panorama avec main qui l’indique , 1982–84

Vers l’outremer (Verso oltremare), 1984

Sans titre, 1984

La carrière artistique de Giovanni Anselmo (Borgofranco d’Ivrea, 1934–Turin, 2023) débute en Italie dans les années 1960. La révélation vécue au sommet du volcan Stromboli, un beau matin de 1965, a eu une influence radicale sur sa production. Alors que les premiers rayons du soleil, surgissant à peine de l’horizon, projettent son ombre sur l’immensité du ciel, il réalise qu’il fait partie d’un univers infini en transformation permanente. Anselmo commence alors à s’intéresser à l’ordre et à la nature cyclique des phénomènes naturels. L’énergie, l’espace, le temps, l’orientation, les champs magnétiques ou les forces gravitationnelles de la planète deviennent ainsi des thèmes récurrents de ses œuvres. À partir de matériaux existants, Anselmo conçoit des pièces qui présentent, de manière active et perceptible, à la fois les énergies latentes qui nous entourent ici et maintenant et le caractère incommensurable des dynamiques qui régissent le cosmos. Ses œuvres s’inscrivent aux confins du visible et de l’invisible, frontière fascinante s’il en est.
Cette exposition constitue une analyse complète de la pratique d’un artiste qui, bien que considéré comme référent clé de l’Arte Povera, a réussi à développer une carrière artistique exempte d’étiquettes et de classements. Conçue comme un parcours, comme un flux continu, l’exposition relie de manière inédite les œuvres les plus emblématiques de la carrière d’Anselmo à d’autres créées spécifiquement pour l’occasion. En effet, l’artiste s’est fortement impliqué dans la conception de cette exposition jusqu’à quelques jours avant son décès, survenu en décembre dernier. C’est pourquoi, plus que jamais, Giovanni Anselmo. Au-delà de l’horizon veut mettre en lumière l’ampleur de l’énergie vitale, la grandeur de l’héritage et le sens de l’œuvre de l’artiste.
Salles : 205, 206, 207 et 209 
Commissaire : Gloria Moure 
Exposition organisée par le Musée Guggenheim Bilbao
 
Giovanni Anselmo 
Sans titre (Le coton mouillé est jeté sur le verre et y reste) 
[Senza titolo (Il cotone bagnato viene buttato sul vetro e ci resta)], 1968 
Verre, coton, seau en zinc, sac, eau et sciure de bois 
210 x 210 x 50 cm 
The Sonnabend Homem Collection. Prêt à la Fundação de Serralves – 
Museu de Arte Contemporânea de Serralves, Porto 
© Giovanni Anselmo 
Photo © Filipe Braga

Didaktika

Giovanni Anselmo

Rendre visible l'invisible

AU MUSÉE

Nous vous invitons à participer à une visite virtuelle de l’exposition GIOVANNI ANSELMO. AU-DELÀ DE L’HORIZON. Cette promenade comprend toutes les œuvres et les textes d’explication présentés au sein de l’accrochage.

La carrière artistique de Giovanni Anselmo (Borgofranco d’Ivrea, 1934–Turin, 2023) débute en Italie dans les années 1960. La révélation vécue au sommet du

Giovanni Anselmo. Au-delà de l’horizon | Musée Guggenheim Bilbao

Gego. Comment mesurer l'infini

Introduction à l'exposition

Gego. Comment mesurer l’infini

Audioguide

Occident

Premières œuvres (1951–55)

Lignes parallèles (1957–67)

L'atelier de lithographie Tamarind et les études sur les réticules (1963–70)

Jets, Troncs, Sphères et typologies réticulaires (1969-88)

Textiles (1956–88)

Dibujos sin papel (ca. 1976–88)

Dernières œuvres : Tejeduras, Bichos y Bichitos (1987–91)

Le Musée Guggenheim Bilbao présente l’exposition Gego. Comment mesurer l’infini une rétrospective qui brosse un portrait exhaustif de l'œuvre de l'artiste germano-vénézuélienne Gertrud Goldschmidt (Hambourg, 1912–Caracas, 1994), également connue sous le nom de Gego et qui permet d’aborder sa vision originale de l’abstraction. Organisée chronologiquement et par thème, l'exposition analyse les aspects formels et conceptuels de Gego à travers son œuvre faite essentiellement de structures organiques, de lignes et d’abstractions modulaires.
L'exposition réunit environ 150 pièces datant du début des années 1950 à 1990, notamment des sculptures, des dessins, des gravures, des textiles et des livres d'artiste, ainsi que des images photographiques d'installations, des commandes publiques, des croquis, des publications et des lettres. Cette approche permet de replacer son travail dans les différents contextes artistiques latino-américains qui ont jalonné sa longue carrière et aborde les convergences et les ruptures vis-à-vis des principaux mouvements internationaux, notamment l'abstraction géométrique et l'art cinétique.
Gego est née dans une famille juive allemande et a étudié l'architecture et l'ingénierie à la Technische Hochschule Stuttgart (aujourd'hui, Université de Stuttgart). En 1939, pour fuir les persécutions nazies, elle émigre au Venezuela, où elle s'installe définitivement et entame en 1953 une carrière artistique qui va durer plus de quarante ans. Dans ses œuvres bidimensionnelles et tridimensionnelles, réalisées sur différents supports, Gego étudie les interactions entre la ligne, l'espace et le volume. Son intérêt pour d'autres domaines connexes, comme l'architecture, le design et l'éducation, a enrichi ses recherches.
Gego est l’une des artistes les plus marquantes de la scène latino-américaine de la seconde moitié du XXe siècle. Son parcours artistique est très personnel et défie toute catégorisation. Elle introduit des idées radicales via ses recherches sur les systèmes structurels et, dans son corpus artistique exceptionnel, elle aborde méthodiquement la transparence, la tension, la fragilité, les relations spatiales et les effets optiques du mouvement. Cette rétrospective historique met en lumière l'étendue de son œuvre pluridisciplinaire et permet de mieux comprendre et apprécier cette artiste et l’ensemble de son œuvre dans un contexte mondial.
Le Musée tient à remercier la Fondation Gego et ses directeurs, Tomás Gunz et Barbara Gunz, ainsi que le Conseil et le personnel de la Fondation pour leur formidable soutien et leur collaboration.
Salle : 105 
Commissaire : Geaninne Gutiérrez-Guimarães 
Institutions : Museu de Arte de São Paulo Assis Chateaubriand–MASP; Museo Jumex, Mexico City; Solomon R. Guggenheim Museum, New York; Musée Guggenheim Bilbao 
L'exposition est organisée par le Musée Guggenheim Bilbao, en collaboration avec le Musée Solomon R. Guggenheim de New York, le Museo Jumex de Mexico et le Museu de Arte de São Paulo Assis Chateaubriand-MASP. L'exposition a été conçue par Julieta González, directrice artistique de l'Instituto Inhotim, Brumadinho, Brésil ; Geaninne Gutiérrez-Guimarães, curatrice associée au Musée Guggenheim Bilbao et au musée et à la fondation Solomon R. Guggenheim, New York et Pablo León de la Barra, curateur général pour l'Amérique latine au musée et à la fondation Solomon R. Guggenheim, New York ; et Pablo León de la Barra, conservateur général pour l'Amérique latine au musée et à la fondation Solomon R. Guggenheim, New York. Musée et Fondation Guggenheim, New York ; collaboration avec Tanya Barson, ancienne curatrice en chef, Museu d'Art Contemporani de Barcelona et Michael Wellen, curateur principal, Art international, Tate Modern, Londres.
Gego installing Reticulárea, Museo de Bellas Artes, Caracas, 1969 
Photo: Juan Santana 
© Fundación Gego

In Focus Gego

Biographie de Gego

Geglossaire

Au musée

Documentaire

Nous vous invitons à participer à une visite virtuelle de l’exposition Gego. Comment mesurer l&#8217;infini. Cette promenade comprend toutes les œuvres et les textes d’explication présentés au sein de l’accrochage.

Le Musée Guggenheim Bilbao présente l’exposition Gego. Comment mesurer l’infini une rétrospective qui brosse un portrait exhaustif de l'œuvre de l'artiste

Gego. Comment mesurer l&#039;infini | Musée Guggenheim Bilbao

Gego. Comment mesurer l'infini | Musée Guggenheim Bilbao

Marine Hugonnier : Rapports de terrain

La programmation de la salle Film &amp; Vidéo du Musée Guggenheim Bilbao est consacrée aux pratiques artistiques contemporaines liées à l’image en mouvement.
À travers ses œuvres cinématographiques, Marine Hugonnier (Paris, 1969) explore la manière dont les idéologies, les désirs et les discours convergent dans les formes de représentation artistique. Son travail, une recherche sur les politiques du regard, veut révéler les mécanismes sous-jacents du pouvoir dans l’ère capitaliste actuelle, une période pendant laquelle l’accélération économique et les technologies de reproduction d’images ont évolué parallèlement, en pérennisant de profonds préjugés colonialistes et patriarcaux.
Anthropologue de formation, Hugonnier utilise dans son œuvre des stratégies documentaires et fictionnelles. L’élément central de cette exposition est le film Meadow Report (2021), une représentation des célèbres jardins de Giverny dans lesquels Claude Monet a créé un environnement artificiel et a peint, dans les dernières décennies de sa vie, ses célèbres Nymphéas, alors qu’il souffrait d’une perte de vision provoquée par la cataracte. Hugonnier place sa caméra au milieu de l’étang, au crépuscule, à la recherche d’une perspective qui ne peut pas être identifiée à la perspective humaine, pour observer le jardin, la silhouette des feuilles de nénuphar et l’emblématique pont vert de Monet. À un moment décisif, l’objectif est retiré de l’appareil photo afin de mettre le film analogique directement en contact avec l’environnement. L’image abstraite qui en résulte reflète les lumières éclatantes et les mouvements des êtres qui peuplent cette paisible nuit d’été. Le titre de la pièce nous invite à considérer cette opération à la lumière de la crise environnementale actuelle, en lien avec l’un des premiers documents publiés sur le changement climatique : le « Rapport Meadows » (1972), qui prédisait les conséquences catastrophiques de l’exploitation effrénée et soutenue des ressources de la planète.
En prélude à cette salle, la photographie de grand format Vers demain (Towards Tomorrow, 2001) présente une image prise par Hugonnier vers la Sibérie (Russie) depuis la côte américaine du détroit de Béring, en Alaska, à travers la ligne de changement de date internationale. Bien que ces deux endroits ne soient séparés que de 65 kilomètres, le fuseau horaire de la Sibérie est en avance de 24 heures sur celui de l’Alaska. Si chaque photo est un témoignage du passé, celle-ci capture également une vision de l’avenir. En face se trouve Le désir n’est presque rien, et pourtant... (Desire Is Not Much but Nonetheless, 2015), une étude de la sculpture romaine classique Hermaphrodite endormi, conservé au musée du Louvre. Fils d’Aphrodite et d’Hermès, Hermaphrodite est un personnage de la mythologie grecque. Le film d’Hugonnier en révèle le corps à mesure que la caméra suit les courbes de la sculpture en marbre, dont les pieds et les lèvres ont été animés numériquement. La boucle continue du film en noir et blanc est interrompue par de courtes séquences en couleurs. Mettant une nouvelle fois en abîme le prétendu « naturalisme » du registre filmique, la pièce d’Hugonnier tente d’entrevoir le désir dans un corps qui se place au-delà des conventions binaires, invitant le public à considérer de manière critique la possibilité d’un regard non-genré.
Marine Hugonnier est née à Paris et vit actuellement à Londres. Son travail a été montré dans des institutions internationales et a fait l’objet d’expositions individuelles dans des lieux comme le Jeu de Paume à Paris, la Villa Romana à Florence, Kunstverein Brauschweig, Die Tankstelle Berlin, Konsthall Malmö, et la 52ème Biennale d’Art de Venise. Ses oeuvres font également partie de nombreuses collections publiques, dont Arts Council, Angleterre; Fundaçao Serralves, Portugal; Fondazione Sandretto Rebaudengo, Turin; FNAC- Fonds national d’art contemporain, France; MACBA – Museu d’Art Contemporani, Barcelone; MoMA — The Museum of Modern Art, New York; MAM — Musée d’Art moderne de la Ville de Paris; The National Gallery of Art, Washington DC; Museo Nacional Centro De Arte Reina Sofía, Madrid; et Museo Jumex, México. Hugonnier est aussi docteure et professeure de la Karlsruhe University of Arts and Design, Allemagne.
Salle : 103 
Commissaire : Manuel Cirauqui
Marine Hugonnier 
Rapport Prairie, 2021 
Film 35 mm, couleur, son 
Courtoisie de l'artiste 
© Marine Hugonnier

La programmation de la salle Film &amp; Vidéo du Musée Guggenheim Bilbao est consacrée aux pratiques artistiques contemporaines liées à l’image en

Marine Hugonnier : Rapports de terrain | Musée Guggenheim Bilbao

Picasso Sculpteur. Matière et Corps. 

La Femme au vase

Dessins dans l’espace

Les femmes de Boisgeloup

Le laboratoire de la sculpture

La main de Picasso

« L’art trouvé » de Picasso

Picasso et la guerre

Femme enceinte

Petite fille sautant à la corde

Dernière période : la sculpture picturale

Pablo Picasso (1881–1973) s’est adonné à la sculpture pratiquement dès le début de sa longue carrière. La sculpture n’était pas, à ses yeux, un art inférieur, mais une forme d’expression comparable à la peinture, au dessin ou à la gravure. En effet, dans sa pratique, il n’y avait pas d’arts majeurs et mineurs, mais plusieurs langages et matériaux pour exprimer différents aspects de sa créativité. Organisée dans le cadre de la commémoration du 50e anniversaire de sa mort, cette exposition tourne autour du corps, objet ultime de la représentation et principal instrument de Picasso tout au long de son parcours.
Cette sélection de sculptures reflète la pluralité des styles employés par Picasso pour représenter les formes du corps humain, qu’il déconstruit pour le recomposer. Il utilise, pour ce faire, tous les moyens et objets à sa disposition, sans distinction, les assemblant dans un tout inédit jusque-là. Le sculpteur Julio González considère que le regard sculptural de Picasso est à l’origine de toute son œuvre : « J’ai constaté à plusieurs reprises qu’aucune forme ne le laisse indifférent. Il regarde tout, en permanence, parce que toutes les formes représentent quelque chose pour lui et il voit tout comme le sculpteur qu’il est […]. À mon avis, le côté mystérieux ou le centre névralgique, pour ainsi dire, de l’œuvre de Picasso se trouve dans la ’sculpture’ […] qui a tant fait parler de son œuvre, qui lui a apporté tant de gloire ».
Salles : deuxième étage 
Commissaires : Carmen Giménez et Lucía Agirre 
Musées : Musée Picasso Málaga, Musée Guggenheim Bilbao 
Exposition organisée par le Musée Guggenheim Bilbao en collaboration avec le Musée Picasso Málaga
Pablo Picasso 
Figure : projet de monument à Guillaume Apollinaire, 1928 
Fil de fer et tôle 
59,5 x 13 x 32 cm 
Musée national Picasso-Paris, don de Pablo Picasso, 1979, 
# inv. : MP265 
Photographie : © RMN-Grand Palais (Musée national Picasso-Paris) / Adrien Didierjean 
© Succession Pablo Picasso

Picasso esculpteur

Du non finito au cubisme

Dessins Dans L'espace

Les Plâtres de Boisgeloup

Bronzes clandestins

Céramiques

Assemblages

Sculptures en Tôle et Sculptures momumentales

Projets publics

Vidéo de l'exposition

Nous vous invitons à participer à une visite virtuelle de l’exposition Picasso sculpteur. Matière et corps. Cette promenade comprend toutes les œuvres et les textes d’explication présentés au sein de l’accrochage.

Picasso sculpteur. Matière et corps

Pablo Picasso (1881–1973) s’est adonné à la sculpture pratiquement dès le début de sa longue carrière. La sculpture n’était pas, à ses yeux, un art

Picasso sculpteur. Matière et corps | Musée Guggenheim Bilbao

Guide audio Yayoi Kusama

Yayoi Kusama : de 1945 à aujourd’hui

Iberdrola

Autoportrait

Infini

Accumulation

Connectivité Radicale

Le Biocosme

Mort

La Force de la Vie

Salle des Miroirs de l’infini

" Que veut dire " vivre la vie " ? Je me perds dans cette pensée chaque fois que je crée une 
une œuvre d'art ".
" Dissolution et accumulation, propagation et dissociation, effacement des particules et réverbérations occultes de l'univers : ce sont là les fondements de mon art, et ils se manifestaient déjà à l'époque ". 
L'artiste et écrivaine japonaise Yayoi Kusama (Matsumoto, Nagano, 1929) est une personnalité à part, admirée par les historiens de l'art pour sa trajectoire très pionnière, qui a embrassé de multiples mouvements artistiques des années 1960 à nos jours. Icône culturelle mondiale, Yayoi Kusama s'est consacrée avec conviction à sa vision avant-gardiste au cours des sept dernières décennies, perfectionnant son style esthétique, reflet fidèle de sa conception de la vie. 
Cette exposition est consacrée aux questionnements existentiels qui guident les explorations créatrices de Yayoi Kusama. À travers ses peintures, dessins, sculptures, installations et documents sur ses happenings et performances, l'exposition présente une analyse approfondie de son art, des premiers dessins qu'elle a réalisés à l'adolescence pendant la Seconde Guerre mondiale jusqu'à ses dernières installations immersives à base de miroirs. Organisée de manière chronologique et thématique, Yayoi Kusama : de 1945 à aujourd'hui aborde les six grandes thématiques qui jalonnent la vie de l'artiste : l'infini, l'accumulation, la connectivité radicale, le biocosme, la mort et l'énergie de la vie. Ces questions interdépendantes apparaissent et évoluent dans l'univers obsessionnel de Kusama, qui depuis des décennies interroge la scène artistique et la société pour favoriser la "guérison de l'humanité tout entière".
Salles : 103 et 105 
Commissariée par Doryun Chong et Mika Yoshitake en collaboration avec Lucía Agirre 
Musées : M+, Hong Kong et Musée Guggenheim Bilbao 
Exposition organisée par M+, Hong Kong, en collaboration avec le Musée Guggenheim Bilbao
Yayoi Kusama 
Auto-oblitération, 1966-1974 
Peinture sur mannequins, table, chaises, perruques, sac, tasses, assiettes, 
cruche, cendrier, plantes en plastique, fleurs en plastique et fruits en plastique 
Dimensions variables 
H+, Hong-Kong 
© YAYOI KUSAMA
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Yayoi Kusama

Premières peintures

Installations, performances et mode

Reconnaissance Internationale

Aujourd'hui

VIDÉO DE L'EXPOSITION

Nous vous invitons à participer à une visite virtuelle de l’exposition Yayoi Kusama : de 1945 à aujourd’hui. Cette promenade comprend toutes les œuvres et les textes d’explication présentés au sein de l’accrochage.

" Que veut dire " vivre la vie " ? Je me perds dans cette pensée chaque fois que je crée une une œuvre d'art ".

Yayoi Kusama : de 1945 à aujourd’hui | Musée Guggenheim Bilbao

&#8220;L&#8217;expérience que nous avons vécue cette année a été particulièrement intense du fait notamment du caractère urgent que revêt la protection de l&#8217;environnement. Nous avons abordé un large éventail de techniques et de supports. Nous avons pu associer toute l’école et donner plus d&#8217;ampleur au projet. La dimension interactive a été capitale, puisqu&#8217;elle a favorisé un apprentissage artistique et humain profond et enrichissant&#8221;.

Artistas

Ansareo, Elssie

&#8220;Lors des conversations en amont avec les enseignants, on a commencé à ébaucher le projet, mais ce n&#8217;est que lorsque nous avons connu le groupe que nous avons découvert la manière d&#8217;aborder les ateliers. Travailler avec un groupe d&#8217;âges différents est complexe, c&#8217;est pourquoi ma proposition a été aussi ouverte que possible et j&#8217;ai toujours été attentif à leurs suggestions et à leurs idées. Le point de départ a été l&#8217;eau, un sujet récurrent que nous avons abordé sous un angle nouveau. Certains indices nous ont aidés à démarrer : l&#8217;environnement immédiat des lieux, un dessin, une esquisse, une phrase&#8230; et le déclic s’est produit ! Tous les ateliers sont basés sur des expérimentations ou une recherche où l&#8217;on s&#8217;amuse et où l&#8217;on apprend. Le sujet de l&#8217;eau a été le prétexte pour observer ce qui se passe autour de nous et à l&#8217;intérieur de nos corps. Nous avons beaucoup parlé, rencontré des artistes, testé des techniques, peint, posé, marché et marché &#8230;&#8230; Je voudrais souligner le soutien et l&#8217;aide que les enseignants nous ont apportés dès le premier jour&#8221;.

Garagarza, Ibon

&#8221; Exprimer nos émotions, les identifier, les deviner, les représenter, les comprendre et les rendre compréhensibles a été à la fois passionnant et complexe. On a trouvé de multiples façons de repérer des sensations qu&#8217;il est souvent difficile de traduire en mots. Que ce soit à travers les visages, le langage corporel, les gestes, les mouvements, les couleurs, les mots, les questionnements&#8230; Nous avons tout exploré pour aborder les émotions et les travailler à travers l&#8217;art. Je ne connais pas de meilleur outil !

Ipiña, Zaloa

&#8220;La curiosité et la motivation du groupe sont à l&#8217;origine du travail réalisé cette année. Leur désir d&#8217;apprendre et de débattre des problèmes actuels a été la force motrice du projet. Nous avons utilisé différentes techniques pour qu&#8217;ils puissent exprimer leurs préoccupations et leurs inquiétudes au monde entier&#8221;.

Lekuona, Nerea

&#8220;Nous travaillons sur les émotions à travers l&#8217;art. Nous les ressentons physiquement. Nous avons attribué une couleur à chaque émotion et créé des sphères portant les couleurs de ces émotions. Au fil de cette expérience, je demandais aux élèves de se calmer lorsqu&#8217;ils étaient perturbés par la dynamique du groupe, mais cela ne fonctionnait pas toujours. Je disais : &#8220;blanc, blanc, blanc&#8230;&#8221; et dès qu&#8217;ils se rendaient compte que je mentionnais la couleur qu&#8217;ils avaient attribuée à la tranquillité, ils arrivaient à se calmer, à se taire et à s&#8217;apaiser. Et puis, on changeait de langage, on disait &#8220;je suis rouge&#8221; pour signifier &#8220;frustré&#8221;, et ainsi de suite. Ces jeux créatifs ont entraîné des interactions extrêmement enrichissantes entre les élèves.&#8221;

López, Maider

&#8220;Comme les découvreurs d&#8217;autres temps, les élèves de l&#8217;école ont participé à un voyage inconnu au cours duquel ils ont cherché à découvrir des détails secrets de la nature qui nous entoure et qui, bien que maltraitée, refait toujours surface dès qu&#8217;elle en trouve l’occasion. Ils ont fait des expériences sur ce qui se cache sous la lentille du microscope, sur la fabrication d&#8217;encres naturelles à base de plantes et leur réaction à la lumière du soleil, sur la fabrication et le recyclage du papier, ou encore sur la représentation d&#8217;êtres imaginaires. Tout cela dans le but de partager leur &#8220;cabinet des merveilles&#8221; avec le public. Il est temps d&#8217;imaginer que d&#8217;autres réalités sont possibles&#8221;.

Sáenz de Olazagoitia, Ibon

Apprendre à travers l'art 2023

BBK_new

14 élèves de CE2, Collège Judimendi, Vitoria-Gasteiz

LA NATURE SE DÉVOILE

34 élèves du CP à la sixième, Collège Lauaxeta, Laukiz

LES CHEMINS DE L'EAU

19 élèves de CE1, collège San Pedro Apóstol, Bilbao

GALERIE AMBULANTE DURABLE

16 élèves de sixième, Collège Presentación de María, Donostia/San Sebastián 

JE SUIS UN LION, JE SUIS UN ARBRE

23 élèves de CM2, Collège Amor Misericordioso, Bilbao

QUE NOUS RÉSERVE L'AVENIR ?

12 élèves de CM2 et sixième, Collège Ingeniero Jose Orbegozo, Bilbao 

PEINDRE DES ÉMOTIONS

13 juin – 17 septembre 2023
Cette exposition présente une sélection des œuvres réalisées par plus d’une centaine d’élèves âgés de 6 à 12 ans au cours de l’année scolaire 2022-2023 dans le cadre du programme éducatif Apprendre à travers l’art. Cette initiative fête aujourd’hui ses 25 ans, au cours desquels elle a ouvert de nouvelles voies dans les centres éducatifs de la Communauté autonome du Pays basque (CAPV) en abordant le programme de primaire d’un point de vue artistique par le biais d’une pédagogie singulière.
Elssie Ansareo, Ibon Garagarza, Zaloa Ipiña, Nerea Lekuona, Maider López et Ibon Saénz de Olazagoitia sont les artistes qui ont accompagné les élèves de six écoles dans cette aventure au cours de vingt séances. Lors de ces séances, des projets artistiques ont été réalisés, qui ont abordé des questions du programme telles que la durabilité, la préservation de l’eau ou l’expression des émotions, en encourageant les élèves à participer à leur propre processus créatif, en les invitant à réfléchir, à apprécier, à choisir, à essayer, à douter, à s’amuser, parfois aussi à se perdre et, bien entendu, à commettre des erreurs, car il n’y a pas de progrès sans erreurs.
Cette exposition clôt le cycle de ce processus artistique et met en avant le travail réalisé. Le public qui visitera l’exposition aura la possibilité inattendue d’apprécier des points de vue originaux et frais, d’explorer des idées inspirantes et de partager l’émotion de la découverte et de la création des élèves participants.
Salle : Espace éducation

25 ANS

Impact

ÉCHANGES AVEC NY

Apprendre à travers l’art 25 ans

13 juin – 17 septembre 2023 Cette exposition présente une sélection des œuvres réalisées par plus d’une centaine d’élèves âgés de 6 à 12 ans au cours de

Apprendre à travers l&#039;art 2023 | Musée Guggenheim Bilbao

Apprendre à travers l'art 2023 | Musée Guggenheim Bilbao

18€ Adulte - 9€ Retraité - 9€ Étudiants

L&#8217;initiative TopARTE du Musée Guggenheim Bilbao confirme son engagement auprès  des organisations et des institutions culturelles de notre environnement immédiat. Le résultat de cette collaboration fructueuse est un programme varié, multidisciplinaire, riche en contenu et en formats qui s’adresse à tous les publics.
Dans le cadre de ce projet, plusieurs activités sont ainsi présentées au Musée couvrant des disciplines aussi diverses que l&#8217;architecture, le cinéma, la danse, le design, la gastronomie, la musique, les performances et le théâtre.